4214 shaares
68 résultats
taggé
feminisme
L'écriture inclusive? « Elle répond aussi à des aspirations. Là encore, l'Histoire jugera si on en gardera quelques stigmates de ce combat portant des valeurs nécessaires et légitimes. Mais ce n'est pas neuf comme débat! Au XVIe siècle, on féminisait tout! Puis, au XIXe, on a interdit le féminin dans cette idée de rigorisme phallocrate. Et à côté de cela, il y a aussi des personnes qui tiennent à la masculinisation des termes. Je pense à une femme qui voulait devenir "avocat" et non pas "avocate", c'était très important à ses yeux. Au final, ces évolutions sont intéressantes et il faut s'en divertir. »
Selon un tribunal suédois, « le fait que la plaignante et l'agresseur se soient allongés dans le même lit et qu'ils n'aient été vêtus que de sous-vêtements ne veut pas dire que la plaignante a été volontaire pour des actes sexuels » Balance ton porc ?
C'est notre Disney préféré ! Alors, forcément, on était curieux d'en découvrir la déclinaison "live". Le résultat n'est pas terrible. Le plaisir est tout particulièrement gâché par la réécriture partielle de l'histoire, motivée par des considérations ouvertement idéologique. Dans l'œuvre d'origine, Jasmine n'était pourtant pas du genre à se laisser marcher sur les pieds…
« Cet ouvrage collectif sous la direction de Danièle Manesse et Gilles Siouffi, respectivement linguiste et spécialiste de l’histoire du français, fait le point sur ce phénomène, de manière posée et néanmoins défavorable. »
« Une telle déréalisation fantasmatique du langage est l'un des traits du post-modernisme: on fait dire aux choses ce que l'on veut, en fonction de ses intérêts idéologiques. Quand on a décidé d'une grille de lecture du monde, tout est interprétable dans ce sens, en dépit de la réalité. On peut y lire un désir de défendre des causes: une fois qu'on est dans cette dynamique intellectuelle fermée, on ne peut qu'avoir raison, y compris dans son délire. »
Explication officielle : « Ce choix n'a pas été guidé par les débats sur l'écriture inclusive qui ont vu le jour parallèlement au projet de norme. Le point médian trouve une utilité en catalan. […] Il est également utilisé en occitan, dans sa variante gasconne, pour séparer deux lettres qui sinon se prononceraient différemment. C'est donc un marqueur phonétique, qui a la même fonction que l'apostrophe en français. À ce titre, il est apparu important de le proposer pour faciliter l'écriture des langues de France. »
Le journal des étudiants de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) va désormais recourir à l'écriture dite « inclusive ». Mais ses contributeurs sont de bien petits joueurs, comme le remarque en substance un collaborateur du Journal de Montréal.
Un collaborateur de Slate raconte comment l'écriture prétendument inclusive s'est imposée dans sa rédaction. Cela donne à réfléchir : « c'est devenu un automatisme et c'est l'écriture non inclusive qui me choque désormais », explique Nora Bouazzouni ; par conséquent, « quand je lis sur d'autres médias en titre "70 % des Français", ça donne l'impression qu'on n'a interrogé que la population masculine », témoigne Mathilde Boireau. La crainte de ne plus pouvoir se faire comprendre en parlant normalement apparaît donc fondée.
Sur son site Internet, le conseil départemental d'Ille-et-Vilaine utilise dores et déjà l'écriture inclusive, y compris dans sa forme la plus caricaturale (recours au point médian). « Il apparaît regrettable que les règles grammaticales "invisibilisent" le féminin et consacrent la supériorité du masculin dont on dit qu'il l'emporte sur le féminin », explique-t-il dans un rapport cité par Ouest-France. Selon cette institution, présidée par Jean-Luc Chenut, « les usages courants de la langue se transforment de manière hétérogène, à la recherche de règles plus justes » ; « c'est la raison pour laquelle la collectivité a réuni un groupe de travail pour harmoniser ses écrits mais aussi de promouvoir une communication qui évite de véhiculer des stéréotypes de genre ».
Il y a une double actualité pour Saint Seiya : tandis que Netflix lève le voile sur sa version 3D, où Shun est émasculé, une série d'animation débute sa diffusion. Ici, ce sont des femmes, et seulement des femmes, qui jouent les premiers rôles. Peut-être que cela jure, là aussi, avec la série d'origine, mais sans vraiment la dénaturer cette fois-ci, puisqu'il s'agit d'un spin-off et non d'un remake.
Une retranscription plus complète des explications données par le scénariste du remake : « Il y a trente ans, qu'un groupe d'hommes se batte pour sauver le monde, sans femmes à leurs côtés, n'était pas un problème. Mais désormais c'en est un. Notre monde a changé. Le public est désormais habitué à voir des hommes et des femmes traités d'égal à égal, et mettre en scène des personnages exclusivement masculins aurait pu être interprété comme un message que nous chercherions à envoyer. Si vous trouvez ce changement de sexe bizarre, je comprends tout à fait. Même lors de nos échanges avec la Toei, nous nous sommes demandé si nous avions pris la bonne décision. »
Netflix revisite Saint Seiya… En faisant de Shun une femme ! « Le monde a changé », s'est justifié Eugene Son, le scénariste. Selon lui, « le public est habitué à voir des hommes et des femmes mis sur un pied d'égalité » ; « ne mettre en scène que des personnages masculins aurait renvoyé un message dont nous ne voulons pas », a-t-il poursuivi. Son conseil à l'intention des fans mécontents ? Ne pas regarder ce remake, tout simplement. Dont acte.
Ce nouveau langage menace de créer bien des inimitiés. En effet, selon Jean Szlamowicz, « l'écriture inclusive introduit l'idée qu'on pourrait avoir une orthographe investie d'un souci moral – et, du coup, différente selon ses sensibilités politiques : sur le plan social, c'est éminemment clivant ». Cela étant, peut-être la hantise de la binarité sauvera-t-elle le masculin neutre ? C'est ce que suggère Xavier-Laurent Salvador : « Si je dis qu'un "étudiant" vient, je signifie : un garçon, une fille ou toute autre forme de sexualité – c'est la force du masculin neutre. "L'étudiant·e" n'est que l'un ou l'autre : c'est une pauvreté inclusive. »
Séance de questions au Gouvernement au Sénat. Gérard Longuet interroge Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, sur l'importance accordée à l'énergie nucléaire. Il l'interpelle d'une façon respectueuse… Mais en suivant les recommandations de l'Académie française. Ce qui semble déplaire fortement à son interlocutrice.
C'est un professeur de littérature de la Renaissance qui l'affirme. Le général de Gaulle « commençait ses discours par "Françaises, Français" », rappelle Eliane Viennot ; « c'est ce que l'on nomme aujourd'hui des doubles flexions, des doublets », poursuit-elle dans un entretien accordé au Figaro.
« Concrètement, Antidote pointe dans la page les termes pouvant être remplacés par un mot épicène, c'est-à-dire non genré. Par exemple, au lieu de parler des "enseignants", le logiciel corrigera par "le corps enseignant". Pour autant, le logiciel n'applique pas une inclusion aussi stricte que la mise à jour Word d'octobre dernier. […] Avec Antidote, pas d'accord de proximité, de doublets systématiques […] ou de points médians. »
Si un accident s'avère inévitable, qui faut-il sauver en priorité ? D'un pays à l'autre, les opinons diffèrent, comme en témoignent les conclusions de cette enquête. « J'ai été frappé par le fait que les Français ont une tendance forte à sauver les femmes plutôt que les hommes », commente Jean-François Bonnefon, chercheur à l'université de Toulouse.
Voilà qu'on honore « celle qui fut la première femme présidente du Parlement européen ». Cela alors qu'il n'y avait pas vraiment de Parlement européen avant sa présidence ! Du moins, pas sous la forme qu'on lui connaît depuis 1979.
La patron de l'Automobile Club de Monaco l'annonce sans vergogne ; « les caméras continueront de faire des gros plans sur elles », précise-t-il. De quoi motiver une nouvelle action des Femen ?
En février, la princesse Philomena s'est associée au Mouvement du Nid, qui prône l'abolition de la prostitution. Un soutien inattendu, mais visiblement critique, puisque, à sa demande, les organisateurs de l'événement l'ont dénaturé.
Au pays du Matin calme, dans les entreprises, des hommes sont terrifiés à l'idée de passer pour des harceleurs, au point de fuir les contacts avec les femmes. Cela en application de la règle Mike Pence.
Selon Numerama, « le sexisme ambiant s'immisce jusque dans les claviers de nos smartphones ». Mais voilà qu'une application pour Android propose d'utiliser la saisie prédictive « pour éviter les stéréotypes de genre ».
Polémique sur Twitter : Decathlon est accusé de vendre des sacs à dos roses pour les filles, bleus pour les garçons. À tort. Ceux qui lui font ce reproche infondé sont attaqués avec virulence, au point que l'enseigne appelle au calme.
Les "mannequins du bitume" revendiquent leur liberté, dont elles seraient privées par la faute des féministes – pour une question de dignité. Cela nous rappelle l'affaire du lancer de nains sur laquelle avait statué le Conseil d'État.
Tel est, en substance, le message de la Cour de cassation, indifférente au motif invoqué pour cette exhibition. Les Femen, quant à elles, dénoncent la discrimination des poitrines, réclamant l'égalité hommes-femmes ici comme ailleurs.
Le bikini, un symbole de résistance brandi contres les islamistes ? C'est l'histoire que l'on raconte à Paris ! Évidemment, la réalité s'avère plus complexe. Une sociologue revient sur cette affaire.
Les pancartes suscitant la colère des « Effronté-e-s » n'ont pas lieu d'être interdites dans l'urgence. Ainsi en a décidé le Conseil d'État. Reste à statuer éventuellement sur le fond.
S'agit-il d'un compte-rendu fidèle des discussions ou bien d'un parti-pris journalistique ? En tout cas, les enjeux strictement juridiques sont peu présents dans cet article. Verdict imminent, affaire à suivre.
Dannemarie (Haut-Rhin) : la mairie croit égayer les rues en y installant des silhouettes de femmes. Certains crient au sexisme. Saisie en référé, la Justice leur donne raison. Selon le tribunal, il fallait manifestement agir en urgence.
Selon le gendarme de l'audiovisuel, France 2 serait coupable d'avoir diffusé « une séquence présentant une conception rétrograde et machiste de la place des femmes par rapport aux hommes ».
Les institutions républicaines sont-elles à la botte des Femen, comme on le prétend ici ou là ? C'est loin d'être évident. Mais il appartient désormais à la Cour de cassation de plancher à son tour sur le délit d'exhibition sexuelle.
Les études de genre s'appliquent à tout et n'importe quoi. Y compris aux intempéries – en Suède du moins. En France, cependant, on serait bien inspiré de se soucier un peu des piétons quand les rues sont enneigées.
Un regard critique sur le burkini et ce qu'il symbolise. Mais sans hystérie.
« L'armée britannique lèvera cette année l'interdiction pour les femmes de combattre en première ligne », comme l'annonce notre confrère Philippe Chapleau.
« Haute fonctionnaire à l'égalité des droits, c'est une tâche où on se sent bien solitaire », se plaint Kareen Rispal. En tout cas, la condescendance qu'elle manifeste à l'égard de ses collègues s'avère confondante.
Les sociétés les plus féminisées seraient plus performantes en Bourse, soutiennent nos confrères des Échos. Un indice permet d'ailleurs de suivre le cours de leurs actions au sein du CAC 40.
Laurent Dandrieu évoque avec enthousiasme un film étonnant, "Les Filles du Moyen Âge", où des enfants font l'apologie de l'amour courtois, déguisés en princesses ou chevaliers.
Certains "gamers" ne cachent pas leur horreur du féminisme. Selon notre confrère du Monde, ils s'exprimeraient « sous couvert d'une défense jusqu'au-boutiste de la liberté artistique ». C'est dire combien il voudrait resserrer l'étau !
Raphaëlle Peltier : « Leia est une femme qui bouscule les codes du patriarcat, mais elle est bien seule. Amidala, elle, a conquis un rôle politique important, mais sacrifie finalement sa vie publique à sa vie privée. »
Sur ce blog, on admire la princesse Leia, qui serait « inspirée par la figure féministe de la fin des années soixante-dix ». En revanche, on n'aime beaucoup moins Padmé, et l'on ne dit encore rien sur Rey, l'héroïne du Réveil de la Force.
Tandis qu'un voile pudique serait, paraît-il, jeté sur le bikini de la princesse Leia, Kathleen Kennedy, présidente de Lucasfilm, fait son apparition dans le calendrier Pirelli... dont l'édition 2016 prend un virage plus ou moins féministe.
Ce texte signé Ernest Renan, exhumé par Royal Artillerie, résonne d'un écho particulier, tandis que la France s'interroge sur l'islam et les mœurs que prônent, voire imposent, un certain nombre de ses fidèles.
Aux États-Unis, les bonnes manières sont enseignées dès l'école primaire : « À neuf ans, il est menacé de poursuites pour harcèlement sexuel... pour avoir écrit une lettre d'amour ! »
Le gouvernement prétend lutter contre les indélicatesses masculines, mais il se prend les pieds dans le tapis de la parité... Autre approche avec Koxie, dont la chanson avait déchaîné les foudres de Skyrock à sa sortie.
Haro sur le bikini de la princesse Leia ! Ce n'est encore qu'une rumeur, nuance Star Wars Universe. « Il est possible que ce soit dû à la direction "féministe" [...] que Kathleen Kennedy désire pour Star Wars. »
Un peu d'humour à nouveau, avec une autre vidéo partagée par les les Anticonnes. La chute est décevante (quoique, en y réfléchissant..), mais l'accroche excellente !
« Il ne me traite pas comme une handicapée : il n'est pas là à me tenir la porte, à passer derrière moi... » Une petite vidéo tournant un certain féminisme en dérision. Drôle !
Un avocat exprime brièvement les réserves que lui inspire une nouvelle loi. D'une formulation imprécise, celle-ci pourrait se prêter à des dérives puritaines, ou plus vraisemblablement encombrer le droit sans portée concrète.
Communiqué de l'ONU : « La participation des femmes aux négociations de paix augmente de 20 % la probabilité de mise en œuvre durable des accords de paix sur une période d'au moins deux ans, et de 35 % sur une période de quinze ans. »
François Hollande à l'ONU : « Je demanderai que dans les moyens financiers que nous dégagerons dans la conférence de Paris, les projets présentés par les femmes soient considérés comme prioritaires. »
Des aléas de la "parité".... En Allemagne, un parking suscite la polémique en raison des places réservées aux femmes. Avec la signalétique qui va bien. Voire davantage de place pour faciliter les manœuvres – aïe !
Voilà que des hommes se disent discriminés en Corée du Sud ! Reste à savoir s'agit-il d'une simple anecdote, rapportée par le Courrier international en raison de son caractère insolite, ou bien d'un phénomène plus profond.
Timide démonstration des sextrémistes poitevines. Le slogan est bien trouvé !
Les tensions gangréneraient le mouvement sextrémiste, du moins en France, si l'on en croit ce reportage de Libération.
Les féministes et autres amateurs des "gender studies" font un caca nerveux pour quelques affiches collées à Bordeaux.
Un aperçu effarant des mœurs algériennes proposé par le quotidien El-Watan.
Apologie mesurée du militantisme sextrémiste. Pour changer un peu !
Mgr Léonard face aux activistes féministes à la poitrine dénudée : compte rendu d'une rencontre inattendue.
Un récit signé Jean-Dominique Merchet.
Le Brésil interdit la mise en images du pouvoir de séduction des femmes. En cause : une publicité pour de la lingerie.
La Suède milite pour le lavage de cerveau. Même chez les plus jeunes. Une entreprise vouée à l'échec, quoique sans danger, selon un psychologue cité par BBC News.
Sur le plateau d'ABC : Cécilia Attias (ex-Sarkozy), invitée à rebondir sur l'affaire DSK et à commenter le témoignage de Christine Lagarde.
Une inspectrice des affaires sociales veut « créer un effet miroir pour inciter à la discussion dans le couple ». Elle propose d'instrumentaliser le congé parental à cet effet.
Selon qu'ils s'adressent aux filles ou aux garçons, les publicitaires utilisent un vocabulaire bien différent, au grand dam de certains féministes.
Le commissaire européen a annoncé le nom des deux premières sociétés signataires de la déclaration d'engagement "Davantage de femmes dans les conseils d'administration, une promesse pour l'Europe".
Accusé de discrimination envers les femmes, le premier employeur américain est confronté à une action judiciaire en nom collectif. La Cour suprême des États-Unis est appelée à se prononcer sur la forme.
Entre autres témoignages rapportés par l'Hôtel de Brienne : celle d'un commissaire ne sachant plus dans quelle classe sont ses filles à son retour d'Opex.